Yuri (40 ans) raconte comment ses problèmes de santé l’ont fait basculer dans la pauvreté
Il y a quelques années, Yuri a déménagé de Gand à Blankenberge, en quête d’un nouveau départ. Il a longtemps travaillé comme soudeur pour Volvo à Gand, un métier qu’il adorait. Mais sa santé lui a fait défaut, et il a donc perdu son emploi. Père de 4 enfants, il a ainsi basculé dans la pauvreté.
« J’étais malade de plus en plus souvent, et avec tous les médicaments, les infections et les opérations, ma situation est allée de mal en pis. J’ai d’abord eu des problèmes de dos, puis une hernie inguinale dont l’opération s’est mal passée et a dû être suivie d’une deuxième. Des douleurs abdominales se sont ensuite installées, qui se sont révélées être un cancer des testicules. Ce fut le début de diverses nouvelles opérations, car une seconde tumeur avait également été détectée.
Cancer, bactérie hospitalière, prothèses rejetées, infections... Au bout d’un moment, on est si affaibli qu’on se retrouve dans une impasse. Entretemps, les factures s’accumulent, et on est responsable de sa famille. »
Quatre enfants, 550 euros par mois
« J’ai eu quatre enfants de deux relations, et je les aime énormément. Mais une grande famille, cela représente naturellement beaucoup de frais. Les frais médicaux qui sont venus s’ajouter à cela ont rendu la situation intenable. J’ai rapidement reçu des mises en demeure du huissier... J’ai donc décidé de lancer une procédure de règlement collectif de dettes pour permettre à mon avocate de régler les miennes. Elle est intervenue comme médiatrice et a dressé la liste de tous mes créanciers et des montants qui devaient être payés chaque mois. Elle a ainsi su déterminer le montant qu’il me resterait pour vivre : 550 euros par mois.
C’est bien évidemment trop peu pour une famille de 6 personnes. On n’a pas non plus envie de tout refuser aux enfants, comme une glace pendant les vacances ou une robe pour sa fille. Mes enfants ont 5, 6, 12 et 17 ans. Mon avocate m’a par conséquent redirigé vers le point de distribution alimentaire de Blankenberge. »
L’aide alimentaire, une pièce du puzzle
« Actuellement, je suis toujours en incapacité de travail, mais je dois rester en mouvement. Je ne veux pas non plus me retrouver isolé. A cet égard l’antenne m’aide : les bénévoles sont toujours là pour moi. Mais il reste compliqué de m’en sortir financièrement. Les Banques Alimentaires ne remplacent pas un magasin : elles vous soutiennent au mieux pour une partie de vos besoins. On y reçoit de la nourriture pour environ 3 jours par semaine et parfois un colis de produits d’hygiène. Le reste, il faut l’acheter soi-même. À chaque fois que je fais mes courses, je fais donc extrêmement attention : je calcule soigneusement pour ne pas dépenser plus de 30 euros par jour.
Ma femme travaille quelques jours par semaine au Kringwinkel de Zeebrugge. Elle ne peut pas travailler à plein temps car j’ai besoin d’aide dû à mes problèmes médicaux. Sans aide alimentaire, nous ne parviendrions pas à joindre les deux bouts.
J’espère arriver à sortir de ce manège médical et recommencer à travailler. C’est vraiment ce que je souhaite le plus au monde : devenir suffisamment fort pour regagner mon autonomie. »
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